Un marronnier en journalisme est un article d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un évènement récurrent et prévisible.
Un des plus fameux marronniers du microcosme radioamateur français c'est la coupe du REF. Traditionnellement organisé les derniers week-end de janvier et février, c'était ce dernier week-end la 71 ème édition ce ce concours.
Pour un grand nombre d'OMs et de radio-clubs c'est la seule occasion de l'année de participer à un concours. Sans doute plus pour honorer l'adage de Coubertin que dans le but de réaliser un score mémorable. On fait fumer la TH3 plantée depuis 30 ans sur le toit du radio-club et on en profite pour gueuletonner entre copains. Ça fait partie du folklore de la coupe.
Là c'est un marronnier.
Pour d'autres, c'est une véritable épreuve, au même titre que d'autres grands concours. Cela demande de la préparation, du sérieux et de la ténacité. Il faut trouver la bonne stratégie car les contacts franco-français étant largement valorisés en terme de points il faut chasser le gaulois partout où il se trouve. Et sur les bandes les plus hautes, c'est du grand art, compte tenu de la propagation actuelle ou simplement de la distance bien trop courte.
Dans le même temps, il est nécessaire de débusquer le multi caché au fond du pacifique qui n'est pas forcément au fait de l'effervescence qui règne dans notre petit pays de l'hémisphère nord.
Dans ce cadre, on ne colle plus exactement à la définition du marronnier car l'évènement revêt une certaine importance.
Il y a aussi les grandes personnes. Celles qui ne s'amusent plus que dans la cour des grands et pour qui le petit contest n'est qu'une joyeuse fête de patronage. Possible.
So. It's an evergreen.
C'est vachement plus classe en stazunien non? 😉
Mais à mon sens, ce n'est pas que ça.
Alors gamins, rendez-vous au bac à sable, les 27 et 28 février pour la partie SSB!