J’ai récemment eu l’occasion de comparer la réception de signaux en provenance du Pacifique avec un camarade peu éloigné de moi. Nos antennes, son comparables, tout comme les caractéristiques de nos récepteurs ou du niveau de bruit moyen.
Cette expérience a confirmé ce que j’avais maintes et maintes fois constaté c’est à dire un sérieux déficit de réception dans cette direction. Et même un peu trop souvent l’impossibilité de recevoir quoi que ce soit.
La raison principale réside dans la topographie proche.
La station est située sur un versant de la vallée de la Moselle coulant ici d’est en ouest. L’altitude des antennes est d’environs 250 m et sont surplombées par un plateau dont la hauteur est d’environs 410 m. Le profile du terrain est donc le suivant:
Ce n’est donc pas gagné pour les azimuts compris entre le 320 et le 60°. Pour ces directions l’angle d’incidence doit être supérieur à 9° ce qui n’est pas du tout les caractéristiques d’une liaison ionosphérique à plus 10000 km. CQFD!
Sur une carte azimutale centrée sur la station les directions grisées sont donc très compliquées dans des conditions classiques de propagation.
On pourrait même étendre la zone aux angles supérieurs à 5° qui irait alors du 300° au 70°. Mais l’expérience montre que cette seconde situation est moins critique.
Reste donc le long path, mais çà, c’est une autre histoire.
Au moins, je ne suis pas dans un « bac à sable » © 😉