Les catalogues Radioshack

Radioshack la célèbre marque de distribution de matériel électronique a été fondée en 1921 à Boston. C'est en 1939 que fût publié le premier catalogue de cette célèbre enseigne. Au départ on y trouve surtout les composants électroniques nécessaire à l'assemblage de postes radio (pour les amateurs et pour les ship’s radio officers!).
Juste après la seconde guerre, le catalogue s'enrichit de matériel audio amplis, haut-parleurs, platines etc.
En 1954, on voit apparaitre des équipement complets sous la marque Realist puis Realitic.

En 1963 Charles David Tandy achète Radioshack devinant le potentiel de la distribution de matériel électronique grand publique.
Dans les années 70 l'essort de la CB outre Atlantique fait les beaux jour de l'entreprise.
Puis en 1977 apparait le célèbre TRS-80 ! Les amateurs s'en souviendront certainement!

En 1999 Radioshack crée son site web et en 2003 arrête la publication de son catalogue pour centrer son activité uniquement au travers de son site web.

Un groupe de passionés a commencé à diffuser les catalogues Radioshack gratuitement sur le site:
http://www.radioshackcatalogs.com/
La présentation des catalogues y est très soignée et permet d'appréhender l'évolution du monde de l'électronique grand publique depuis plus de 60 ans.
A voir.

On peut aussi lire un article sur Wikipedia retracant l'histoire de la marque Radioshack.

Noir et blanc

Le célèbre magazine américain LIFE fondé par Henry Luce est apparu pour la première fois le 23 novembre 1936. Ce magazine a révolutionné le journalisme en prenant le parti pris de l'image. Disparu au début des années 2000 il ne subsiste que par un site internet qui exploite le fond photographique du défunt magazine.
Sur ce site il est possible de commander des épreuves papiers parmi le fond de plus de 10 millions de photographies.
Au milieu de ces millions de photos, il est possible d'en trouver quelques-unes en relation avec les radioamateurs. Toutes en noir et blanc, la plus part datant des années 50, certaines sont fort belles.

En suivant ce lien vous en trouverez quelques unes.
On y trouve même une chasse au renard en 1949…

160m. Depuis 1981

Début novembre, à l’occasion du trophée F8EX, je m’interrogeais sur ce blog sur savoir quand les amateurs Français furent autorisés sur 160m.
La réponse m’est parvenue par l’intermédiaire de Claude de F9OE.
Claude m’a envoyé deux articles tirés de Radio RREF et signés justement par Jean Denimal de F8EX.
Le premier article est paru en avril 1981 suite à la décision prise un mois plus tôt par l’administration française d’ouvrir UNE fréquence dans la bande 160m (1826KHz). L’article commence par un rappel historique sur la bande 160m qui fût autorisée aux radioamateurs du monde entier jusqu’à la seconde guerre mondiale. L’unique fréquence de 1826KHz n’étant autorisée qu’à l’occasion des concours internationaux(…), je vous encourage à lire cet article.
Vous découvrirez comment on peut jouer astucieusement avec une décision fort restrictive.

Le second article , est daté de mars 1982, et commente la décision de janvier 1982 de la D.G.T de l’époque d’ouvrir la portion de bande 1810-1850KHz. Là encore, des restrictions importantes sont appliquées et l’article compare la situation des amateurs F à ceux d’autres pays.

Merci à Claude de F9OE pour ces informations et F5HX pour les scans.

Les temps changent camarades!

Sur le forum de radioamateur.org a ressurgi ces derniers jours un fil concernant le non respect des sous-bandes réservées à la télégraphie par des émetteurs phonistes. Vaste et périlleux débat s’il en est.

Il faut dire que ce gentleman agreement entre radioamateurs du monde entier que constitue les sous-bandes dédiées à chaque mode d’émission est une histoire qui commence à dater, tout comme les débats qui vont avec d'ailleur. L’ IARU , créée en 1925, a rapidement tenté de mettre sur pied cette répartition entre les différents types d’émissions. Au départ ce partage ne concernait que la télégraphie et la téléphonie.

Cette entreprise à un côté que je trouve admirable, car par delà les réglementations nationales qui s’imposent à chaque radioamateur, l’IARU a réussi à faire accepter au plus grand nombre ce que l’on nomme les  » plans de bandes« . Et ceci sans aucune possibilité de sanction quel qu’elles soient mais simplement en faisant appel au bon sens de chacun. Je ne préfère pas trop parler d’esprit OM car on place dans cette expression un peu tout et n’importe quoi . Surtout n’importe quoi.
L’idée fort simple de départ consiste à ce qu’au sein d’une bande de fréquences allouée au service amateur, chacun d’entre nous puisse pratiquer son mode de transmission favoris sans que tout ceci ne se transforme en un brouhaha radioélectrique infâme. Comme toute idée simple, des esprits très brillants (pour la plupart Français sans aucun doute) la trouveront simpliste. Et des simples d’esprits, tenteront de l’appliquer sans simplicité ni discernement.
D’où ces débats presque aussi anciens que les sous-bandes.

La preuve cet extrait de la chronique DX du bimestriel Radio-REF de Mai-Juin 1948 :


C’était sous la plume de André Goubet F8PA. page 187

On trouve à cette même époque, d’autres conseils, maintes fois répétés en note de bas de pages de chaque numéro, qui sont d’une actualité frappante :

Alors camarades* ? Les temps changent ?

*Camarade: Se dit d'une personne avec laquelle on partage un ou plusieurs centres d'intérêt (de l’espagnol camarada, la chambrée) . Terme utilisé par les amateurs pour se désigner entre eux au moins jusqu’au début des années 50.